Outre la culture, le secrétariat d'Etat en charge de la Souveraineté alimentaire assure la formation des détenus et la fourniture d'équipements. « Ce partenariat ne s'arrêtera pas à l'approvisionnement en nourriture dans les milieux carcéraux mais aussi de préparer les détenus à travailler et à affronter la vie avec dignité, une fois qu'ils sortent de prison », a déclaré la secrétaire d'Etat, Tahian’Ny Avo Razanamahefa.
Le projet commencera par la réhabilitation des neuf terrains appartenant aux centres de détention. Les cultures prévues sont le riz, le maïs, le manioc, les haricots et les arachides. Ces terrains sont répartis sur 7 administrations pénitentiaires dans tout le pays. Les Régions bénéficiaires du projet seront entre autres l'Analamanga - dans les prisons de Tsiafahy et Anosiala, Alaotra-Mangoro, Vakinankaratra, Ihorombe, Amoron'i Mania, Betsiboka, et la Région SAVA. Ainsi, il s’agit d’une perspective d'autosuffisance alimentaire, offrant aux détenus la possibilité de contribuer à leur propre alimentation.
En 2023, le ministère de la Justice et la Direction générale de l'Administration pénitentiaire ont déjà signé un projet de reboisement et de plantation de légumes sur un terrain pénitentiaire de Tsiafahy. A cette époque, 1.500 jeunes plants d’arbres fruitiers ont été mis en terre, tandis que des semences de légumes et de manioc, ainsi que des sacs d'engrais pour la plantation ont été fournis.
Anatra R.